2 jours passés à Aktaou, où nous hésitons sur la suite à donner à notre voyage, Ouzbékistan ou pas? Kazakhstan ou pas?

On laisse définitivement tomber l'Ouzbékistan pour cette histoire de visa chinois et l'envie de profiter pleinement du Kirghizstan.

Des lieux sympas proches de la frontière Kirghiz nous font de l'oeil. Ouzbékistan on reviendra.

Après un échange de mail avec un des rares guides organisant des treks dans cette région reculée, nous devons abandonner l'idée de se balader dans ces contrées et canyons sauvages, le prix est trop élevé pour notre budget (550 dollars pour 3 jours).


On part donc pour 38 heures de train direction le Turkestan, principal site de pèlerinage Kazakh et lieu de repos pour le premier grand sage musulman du monde Turc, Khodja Ahmad Yawasi.

Le voyage en train se déroulera tranquillement en platzcard comme dans mes habitudes, la 3 ème classe, où le wagon est totalement ouvert et où il y a environ 56 couchettes. Notre wagon est complètement plein, rempli au trois quarts de jeunes militaires allant à Almaty, un petit trajet de 54 heures... Petite discussion avec l'un deux, ''John'' que son chef rappellera rapidement à l'ordre. Apparemment les échanges ne sont pas possibles. Ils nous proposeront tout de même un peu de leur ration que nous déclinons. Ils sont très sympathiques mais un peu perdus. Ils errent dans le wagon de gauche à droite en début de voyage sans trop savoir quoi faire.

La ville de Turkestan n'a rien de spécial, à part le mausolée qui est très intéressant, nous y faisons quelques photos avec une famille Kazakh, un avant goût de notre future vie de star en chine ....

Soirée au restaurant de l'hôtel, où ramadan oblige, les Turkéstanais ? sont de sortie et la bière interdite :-/

On repart le lendemain pour un petit trajet en train de 13 heures, jusqu'à la capitale Kirghiz, Bishkek.

On est cette fois-ci bien moins nombreux, la Provodnista s'avérera très sympa ainsi que les 2 anciens qui viendront nous parler en russe et converser avec nous :-)

Les passages de douanes et l'arrivée à Bishkek se font sans encombres. Comme nous ne comprenons pas le russe, les questions sont limitées et ils renoncent vite surtout après une imitation de David d'un bateau pour expliquer comment on est arrivés dans leur pays. Je crois que le douanier se marre encore...

Nous arrivons finalement à notre hôtel capsule à 3 minutes à pied de la gare comme prévu à 23h13, euh non suite à de légers retards nous y sommes à 3h00 :-) Nos copains de dortoir vont être ravis.