Départ au petit matin de la vallée d'Harau jusqu'à Siak puis le lendemain on va rejoindre le port Pekanbaru pour Batam puis Singapour.

Ces 2 journées nous sont simplement utiles pour rejoindre Singapour par bateau, ce qui semble troubler Nijar vu le nombre de fois où il a voulu nous faire prendre l'avion.

La route pour rejoindre Siak puis le port est incroyable, incroyablement triste, plus de 120 km de plantations d'huile de palme et ça à perte de vue... J'aime déjà pas vraiment le Nutella, je vais maintenant faire attention à l'ensemble des produits contenant cette cochonceté.

Arrivé au port avec 2 heures d'avance, on voit que Nijar voulait nous quitter et commencer la longue route le ramenant chez lui, on a déjà évité d'y être 3h plus tôt.

Le trajet jusqu'à Batam, encore, puis Singapour se fera sans encombres en environ 8 heures.

Maintenant un petit bilan indonésien et guidesque, Katia rajoutera, si besoin, ses ressentis.


L'indonésie est un pays assez fou, nous n'avons fait que 3 îles, les Anambas, Java et Sumatra et ça en 43 jours...

Une chose en commun sur ces 3 îles, la gentillesse des gens, même si on ressent sur Sumatra qu'ils sont plus rudes.

La nature est incroyable, faite de volcans, de jungles, de mer turquoise... un paradis qui malheureusement est attaqué d'une part par la déforestation, la pollution et le tourisme sur certaines îles...

Une chose est sûre, on reviendra pour découvrir Flores, Komodo, la Papouasie, Kalimantan,....


On reviendra mais sans guide, ça c'est sûr. Je le savais ça ne me convient pas, pour une question de gain de temps et parce que nous voulions découvrir Sumatra, on a choisi cette option. On a eu de la chance, Nijar est un guide vraiment sympa et je pense doué dans son boulot. Simplement, être véhiculé, bloqué par des horaires, ne pas choisir son logement, ne pas être libre c'est une sensation que je ne goûte que très peu surtout après 5 mois...

J'aime râler (je confirme ;) ), faire des mauvais choix, des bons aussi, attendre un bus, rater ce bus, m'offrir un super hôtel ou dormir le lendemain dans un dortoir. J'aime aussi que les locaux me sourient et viennent me parler, j'aime surtout ne pas comprendre ce qu'ils me disent mais échanger malgré tout avec eux... donc plus de guide,... plus de choix dicté par le manque de temps...


L'indonésie fut effectivement une aventure incroyable autant au niveau des rencontres que de la nature. Je ne regrette pas d'y être venue et j'ai hâte de découvrir le reste. Il faudra effectivement que les locaux se rendent compte des merveilles qu'ils ont et qu'ils commencent à en prendre soin car les bouteilles se jettent un peu trop facilement n'importe où par ici. Sans parler des gouvernements, en discutant avec Romi (notre jeune guide dans la jungle), on se rend compte que pour sauver leurs forêts ils se retrouvent contraints d'acheter eux-même des terrains pour replanter et être sûr que le gouvernement tiendra ses promesses... Et je n'évoque même pas les dangers de l'industrie de la palme qui menacent tribus indigènes et animaux. Effectivement, le côté guide n'est pas vraiment mon truc non plus et je trouve qu'il nous a freiné plus que permis de rencontrer les locaux. Par contre, cela nous a permis de voir les orangs-outans dans leur milieu naturel et ça, j'en ai encore des images pleins les yeux.