Après quelques jours passés à Almaty, ancienne capitale du Kazakhstan et cité très verte et agréable, nous voici parti pour la Chine. Il a fallu mobiliser le concierge de l'hôtel (Sherkhan, presque comme notre emblème GSHC) pour avoir les renseignements car très peu d'înformations sur ce trajet. Il n'y aurait plus de bus direct pour la ville que nous voulons rejoindre mais un bus à 7h du matin pour la frontière.

Après un départ matinal mais déjà en retard sur le programme (il a fallu plus de 30mn à la nouvelle équipe de l'hôtel pour nous faire le checkout ...), la guichetière nous explique qu'il n'y a pas de bus depuis cette gare routière et quel faut aller à Fedulov (une rue, une ville, un arrêt de bus??? mystère). En sortant, nous avons de la chance de tomber sur un chauffeur de taxi qui attendait 2 voyageurs pour démarrer son parcours. Nous voici partis plus rapidement que prévu à 8h. Petit changement de taxi en route, un oubli de téléphone dans l'autre taxi, un demi-tour en urgence (heureusement stop et téléphone sont compris par les locaux), une rencontre avec un douanier contemporain de Katia (même date et année faut le faire quand même), nous voici à la douane.

Cool, on pourra prendre notre train. Que nenni. Nous voyant arriver à pied, un douanier parlant anglais nous demande où est notre bus. Et oui, il faut passer en bus et nous comprendrons pourquoi plus tard. On nous désigne des bancs pour attendre un bus et espérer se greffer aux passagers. Patience, patience. Environ 1h30 plus tard, eurêka, voici des passagers. On peut passer la douane.

Contrôle accru de nos passeports, ça ne passe pas mais nous ne savons pas pourquoi. On nous demande de nous rasseoir, on craint de voir notre bus nous filer sous le nez. Quand le douanier avec qui nous avions sympathisé nous demande si nous avons été en Iran on se dit que c'est la raison de notre attente. Au bout d'un moment , il nous laisse passer. Ouf, il ne reste plus qu'à trouver le chauffeur du bus, et à négocier notre passage. Devant le prix exorbitant, nous décidons de partir à pied. Non, non, non nous dit le douanier, on ne peut pas passer à pied. Du coup, nous n'avons pas le choix et nous payons. Nous voyons notre chauffeur repartir un peu en arrière avec notre argent et revenir. Partition qui semble bien entraînée entre chauffeurs de bus et douaniers...

Et maintenant, après quelques kilomètres en no man's land, la douane chinoise. A quoi nous attendre? Mythe ou réalité de ce que nous avons lu sur les blogs?

La douane chinoise est easy, je l'ai déjà traversée sans soucis depuis la Mongolie ...

2 heures plus tard, j'ai toujours le même avis,

ok, tu passes sur un tapis roulant pour être pris en photo,

ok, on fouille légèrement ton sac,

ok, tu remplis ta carte d'accès touristique,

ok, tu réponds aux questions d'une douanière,

ok, tu repasses tes bagages aux rayons X,

ok, tu repasses devant une autre douanière qui te reprend en photo mais elle ajoute la prise d'empreintes des 2 mains et des pouces, ok, tu te refais fouiller ton sac mais cette fois bien plus professionnellement,

ok, on vide l'ensemble de ton sac,

ok, on regarde dans ton ordinateur toutes les photos, les films,...

ok, on fait de même avec l'appareil photo, avec le téléphone, on te demande ton boulot, ....après ça bah tu repasses tes bagages aux rayons X et te voilà en Chine !

EASY :-)

Tout cela reste très sympa et même drôle, les douaniers apprenant des nouveaux mots anglais et rigolant bien devant certaines photos...

Reste plus qu'à trouver une banque et la gare routière pour aller jusqu'à Yining et avoir notre train.

Après des indications de plusieurs personnes, on se retrouve à la poste, où on peux retirer de l'argent, en fait non pas avec nos cartes occidentales mais une des postières mandate un client pour nous emmener à la China Bank et nous montrer la bus station, facile !

Direction Yining.... avec là aussi des aventures à n'en plus finir qui seront dans le prochain épisode.